Histoire de faire un billet à peu de frais …
Avant toute chose, vous rassurer, non, je ne regrette pas une seconde mon choix de ne pas porter de « robe de mariée » conventionnelle. J’y reviendrai !
Et mon époux ? Lui a eu l’impression de porter un costume ! Pourtant, il était simplement en chemise et pantalon de ville. La chemise lui allait parfaitement, par contre elle était un peu froide vue la saison. Il a bien aimé pouvoir s’asseoir dans l’herbe sans craindre d’abîmer son pantalon (même s’il conseille plutôt le noir en pareil cas).
Nous voici donc, lui en tenue de toute-la-journée, moi en tenue de mairie et de déjeuner.
Il recommande hautement le chapeau (mais attention au décoiffé !), trouve que celui-ci remplit un peu la même fonction que le bouquet de mariée, permet toute une gestuelle, et de jolies photos.
On lui a fait ce joli compliment : « Tenue d’une simplicité extrême et d’une élégance équivalente ».
La mariée porte une robe Paul Brial, collection 2010, modèle Coquelicot (dit la vendeuse … moi ça ne m’étonnerait pas que ce soit « Tulipe »), coup de coeur en vitrine alors que je me désolais des difficultés de confection de ma robe par une couturière débutante du coin. Prix : plus d’une centaine d’euros, moins de 200 (ce n’est pas de la fausse pudeur, je ne m’en souviens plus …) A propos de la marque, c’est un créateur toulousain dont l’atelier est au Maroc, le même depuis 15 ans, et qui ne distribue que dans des boutiques indépendantes. Ni équitable, ni bio.
Les chaussures m’ont été prêtées par la soeur de l’épouse du témoin de mon mari (faut suivre !). A la réflexion j’aurais dû faire des photos en pied en tenue avant le jour J, j’aurais vu que je me tenais bizarrement avec et aurais mis la paire de mon autre tenue.
Le froid m’a permis de mettre le gilet que la grand-mère de Nico m’avait tricoté à Noël. Je l’adore, et j’aime ce symbole, comme celui du petit bouquet que je tiens à la main.
Le marié a, après avoir écumé en vain (c’est que Monsieur est grand, fin, avec les épaules larges, un modèle pas courant) les fripes et dépôts-ventes de Toulouse, acheté neuf un pantalon et une chemise dans un magasin de chaîne (environ 130 € les deux), conditions de fabrication inconnues. Son chapeau (borsalino ?) est une création Lubie Lulle, créatrice toulousaine de pièces uniques, avec des ptits bouts de plein de choses (là, des boutons). Il a trouvé ses chaussures en friperies (chez Groucho Rétro pour les connaisseurs). A savoir : dans les dépôts ventes et les friperies, il y a quantités de chaussures classiques pour hommes (et moins classiques pour femmes, avis aux amatrices de couleurs), toutes les tailles, au tiers du prix et garanties.
La fleur a été faite maison (pas par moi) avec des chutes de tissu de mon autre robe. Nico l’a remplacé assez vite par une vraie rose. Et à la main, le tout neuf livret de famille (avec beaucoup de pages pour beaucoup d’enfants, a dit Monsieur l’adjoint au maire) (tu veux pas contrarier la mairie, dis ?)
Et pour ma seconde tenue (pour la cérémonie et la soirée), la robe faite par ma couturière (après de looooooooooongs efforts de nos deux côtés), très appréciée de tous et en particulier de mon mari et de mes vraies-fausses demoiselles d’honneur.
Je n’ai guère de photos où on la voit bien pour le moment, elle était très longue, on ne voyait même pas le bout de mes chaussures à petits talons (j’en ai profité pour mettre les blanches que je mets dans tous les mariages depuis des années). Le collier m’a été prêté par ma témoin, après l’essai de toute la joaillerie de toutes les jeunes femmes présentes.
La robe a couté environ 130 euros de main d’oeuvre et autant de tissu (le satin rouge, très légèrement brillant, léger, de chez biotissus).
Voilà !