Me réveiller tôt, en ce jour où la grasse matinée est possible,
Me faufiler hors du lit, après une dernière étreinte, tentant d’emporter dans mon regard la beauté de son visage,
Ouvrir au chat qui veut sortir malgré le froid qui pique,
Me préparer une tisane, prendre le temps de faire griller mes tartines – purée de noisettes-muscovado, l’une des deux meilleurs tartines au monde.
Débarrasser la table pour que ce soit joli, y déposer des verres et du jus de pomme en prévision de son réveil,
M’installer dans le canapé, chaussons aux pieds, plaid sur les épaules et chat (l’autre, le frileux) sur les genoux.
Fureter sur des blogs inconnus juste parce qu’il y est question de mariage, et tomber sur des voix qui me plaisent …
Attendre sans impatience, avec délectation même, qu’il se réveille pour lui souhaiter un bel anniversaire, pour qu’il lise le mot sur l’ardoise, pour poser ma tête contre son torse.
J’ai de la chance.